voyager en solitaire
LE VOYAGE EN SOLITAIRE
Voyager seul, c’est l’aventure avec un grand A, et ceux qui y ont goutté comme moi, sont souvent comblés.
Être seul, cela implique d’aller de l’avant.
C'est l’immersion totale : C'est être dans l’échange avec les gens du pays qu’avec les autres voyageurs. Nous ne faisons jamais autant de belles rencontres que lorsque l’on fait un bout de route seul.
De même ,dans notre société, on prend rarement le temps de se poser. Voyager seul cela nous permet de prendre du recul sur nos soucis quotidiens et notre bien être matériel.
Chaque découverte permet une véritable contemplation, une découverte totale. À deux ou plus, on a tendance à commenter, à se prendre en photo, bref, à être moins concentré sur la visite en elle-même.
C'est une liberté. C’est nous notre chef. Envie de buller à la plage ou de faire la tournée des musées, c’est moi qui décide !
En voyage, bien souvent, on se révèle sous un nouveau jour. Dans la majorité des cas, l'expérience laisse de merveilleux souvenirs communs. Mais, parfois, les voyages peuvent aussi être sources de ruptures, amoureuses ou amicales. En solo, au moins, on évite les disputes.
L’organisation est le maître mot pour le voyageur en solo. je ne peux compter que sur moi et je ne peux m'en prendre qu’à moi si ça tourne mal. Alors, mieux vaut avoir bien organisé mon itinéraire en amont. Cela ne veut pas dire que je ne laisse pas de place à l’imprévu, mais on m'a toujours dit " un voyageur averti en vaut deux".
Lire son guide, consulter les forums de voyageurs et les dossiers pratiques, tracer un parcours idéal, évaluer sa faisabilité, estimer son budget au plus juste, car il ne sera pas possible de taper son compagnon si je suis à court d’argent.
Côté logement, j'opte pour des auberges de jeunesse afin d’avoir des nuitées à budget serré, des infos sur les environs, et de rencontrer facilement d’autres voyageurs, il y a aussi le camping mais aussi poser sa tente dans un jardin , un champ d'un autochtone.
Disposer argent en plusieurs endroits pour plus de sécurité. Avoir toujours l’équivalent de 20 € en monnaie, si l'on se fait agresser, on peut se débarrasser plus facilement des importuns avec cette somme sans avoir tout perdu.
Ne laisser jamais son argent à la vue des autres. Même si on décide de partager sa chambre avec un compagnon de route. Il faut rester vigilant.
Écoutez les conseils des habitants du coin, ce sont les meilleurs informateurs, ils pourront nous dire quels sont les quartiers à proscrire.
Avant le départ, prendre rendez-vous chez son généraliste pour partir avec une trousse à pharmacie adéquate. Cloué au lit par une tourista, il sera trop tard pour y penser…
Faire des photocopies de vos papiers, les trafics sont courants, mieux vaut se balader avec des copies en laissant vos vrais papiers à l’abri, sous clef.
Noter bien les numéros importants, tels que numéros de carte de crédit, de passeport, d’assurance, et les contacts téléphoniques pour faire opposition en cas de besoin. On peut les envoyer par mail, pour être sûr de les retrouver à tout moment.
S'inscrire sur Ariane pour signaler sa présence dans le temps auprès du consulat de France.
les chiens agressifs
Chiens agressifs.
Après avoir lu quelques articles à ce sujet en voici un résumé avec une toute petite experience personnelle.
Les chiens en liberté peuvent être un problème pour moi. Il y en a peu dans les zones urbanisées, mais le problème se pose davantage en campagne , surtout dans les pays de l’Est que je vais traverser. Lorsqu’ils sont en meute cela peut devenir un cauchemar.
Il est sur avoir des sacoches protègent généralement bien les mollets et à part aboyer, le chien ne fera généralement rien. Des cailloux ou pierres suffiront. S’il insiste un coup de pied dans le museau devrait le calmer. Il faut faire attention pour ne pas tomber.
Un baton peut s’avérer utile . En dernier recours un spray au poivre de cayenne peut être très efficace pour le faire fuir.
Comme le loup, le chien a un sens très affûté de la hiérarchie. Certains individus sont dominants. Ils se caractérisent par une très forte motivation à soumettre les autres individus. Ils sont plus agressifs.
À niveau de dominance et d’agressivité égales, plus un chien est « chez lui », et plus il se comportera de manière dominante ou agressive. Un chien soumis pourra par exemple aboyer ou grogner devant un intrus s’il est sur son territoire.
Un chien dominant sur son territoire sera un véritable danger... alors que ce même chien dominant, ailleurs que chez lui, sera beaucoup moins agressif.
Un chien dominant, surtout du même sexe qui vous répond par l’agressivité à tout ce qu’il considérera comme une provocation ou une tentative de soumission de votre part. si le chien ne vous connaît pas et/ou n’accepte pas cette domination, il réagira en augmentant son agressivité, voire en attaquant purement et simplement.
Quelques exemples de langage non verbal voulant dire « je te domine » pour un chien (si vous testez avec les humains vous verrez que c’est assez similaire en fait) :
Le regarder droit dans les yeux fixement ; > lui montrer les dents, froncer les sourcils ;
Adopter une position très frontale, les hanches et les épaules face au chien ;
Positionner son corps devant ou au-dessus du chien (se pencher au-dessus de lui, mettre la main sur sa tête...) ;
Passer devant lui, surtout lors d’un passage de porte, du franchissement d’un seu territorial (le chef passe en premier). Avec un chien soumis, ce genre de comportement pourra réduire son agressivité.
Les chiens, ont un « réflexe » de poursuite inné. Si vous fuyez devant lui, ça lui indiquera qu’il peut sans danger vous faire subir tout ce qu’il veut, et il réagira très souvent de manière agressive à ce genre de comportement (c’est un chien, pas un humaniste... s’il peut vous soumettre sans prendre de risque il le fera sans même penser que c’est mal).
C’est l’une des raisons qui font que les enfants, les cyclistes ou les joggeurs sont souvent victimes d’attaques de chien : les enfants s’enfuient en courant quand ils ont peur. Les joggeurs et les cyclistes, eux, s’éloignent vite, tout simplement ; et les chiens prennent ça pour une occasion de soumettre un être vivant sans aucun risque.
Dans ces cas-là, tous les chiens n’attaqueront pas, ça dépendra également du contexte, du lieu, de leur humeur, et de la présence ou absence de leur maître... Mais de manière générale il faut éviter de s’enfuir devant un chien sauf si on est sûr de pouvoir se mettre en sécurité vite et bien. Un chien lancé à vitesse maximale peut atteindre les 55 km/h.
Voici une petite échelle de 1 à 5 qui vous permettra de voir un peu où un chien en est dans son niveau d’agressivité lorsque vous le rencontrez.
agressivité 5/5
Les panneaux « Attention, chien méchant et perspicace » ne sont pas là que pour la déco.
Si on est sur son territoire que faire dans ces cas-là ? Faire face, hurler « NON ! » ou « HALTE ! », et si ça ne change rien, combattre. Ou alors, si on a le temps, se mettre en sécurité (en hauteur ou de l’autre côté du portail, hihihi...). Concrètement, ce cas ne se présente pratiquement jamais, sauf si vous vous retrouvez à faire irruption en plein cœur du territoire d’un chien extrêmement dominant.
agressivité 4/5
Un chien qui se sent menacé, provoqué ou qui veut activement défendre quelque chose (un repas, un morceau de territoire, son petit, son maître), un comportement clairement lisible : oreilles couchées, crocs apparents, nez retroussé... Le chien pourra parfois abaisser un peu son centre de gravité en baissant les pattes pour pouvoir bouger plus rapidement. Ce sont les signes annonciateurs d’une attaque imminente ou possible. Le chien vous prévient. C’est son dernier ultimatum.
Que faire ? ne pas fuir. ne pas gesticuler. ne pas provoquer. Regarder par terre à côté des pattes du chien et reculer dou- cement, sans geste brusque.
agressivité 3/5
Un chien, voyant un intrus s’approcher de son territoire, aura généralement un comportement très simple à détecter et à décoder : il aboiera, queue et oreilles dressées dans votre direction et s’avancera plus ou moins vite selon qu’il est très dominant ou plutôt zen. Ce comportement a pour fonction d’alerter le reste de la meute de la présence d’un intrus, et d’impressionner. Les plus dominants arrivent en premier au contact de l’intrus. Les plus soumis restent prudemment en retrait, mais aboient et suivent, question de sauver la face quand même... Que faire quand un chien aboie en fonçant vers vous ? Rien de particulier. ne pas gesticuler, ne pas crier, ne pas courir. l’ignorer et contourner tranquillement la zone d’où le chien provient.
agressivité 2/5
Le chien vous a détecté. Il aboie de loin mais ne s’approche pas de vous. Il est plutôt motivé à sauver la face ou à faire le minimum de boulot pour mériter sa gamelle qu’à venir vous confronter.
très bien. Restez à distance et sauf cas particulier, ça se passera bien.
agressivité 1/5
Le chien s’éloigne à votre arrivée, queue basse et sans aboyer... il est très soumis Et n’est pas sur son terri- toire. sauf cas particulier, ce chien ne vous posera pas de problème.
Les chiens sont des prédateurs sociaux. Ils chassent en meute. Et autant un chien seul est généralement plus agaçant qu’autre chose quand on le croise dans la nature, autant une meute de chiens (et une meute, c’est deux chiens ou plus) peut rapidement devenir un véritable danger.
En Europe occidentale c’est assez rare, mais dans certains pays de l’Est (et ailleurs dans le monde), les chiens errants sont parfois un vrai problème, bien plus que les animaux sauvages et les grands prédateurs. Les chiens, comme les loups, savent très bien chasser en groupe. Ils attaquent uniquement dans le dos...
le spray au poivre : très efficace sur les chiens, qui ont la truffe très sensible... et je prendrais un truc qui produit un nuage plutôt qu’un gel ou un jet dirigé, quitte à m’en prendre un peu avec le vent, mais l’idée serait de saturer une zone.
Attention : il faut quelques secondes pour que les effets du spray se fassent sentir.
Bien préparer son voyage
- L’envie de partir seul vous démange, mais vous voulez être sûr de faire des rencontres ? Optez pour les solutions participatives comme le couchsurfing, qui consiste à squatter le canapé d’accueillants inconnus. Vos hôtes vous feront certainement partager de bons moments.
- Vous pouvez aussi choisir de prendre une chambre chez l’habitant sur les réseaux de locations entre particuliers comme Airbnb ou Bedycasa, ou tenter le Woofing, une expérience où vous épouserez le quotidien de fermiers, participerez aux travaux, tout en côtoyant d’autres voyageurs.
- Gêné à l’idée de partager votre chambre ? Tenez-vous en aux visites des Greeters, un réseau qui propose des découvertes thématiques et gratuites de villes guidées par un citadin.
- Vous cherchez un compagnon de route ? Lancez un appel sur la bourse d’équipiersde notre forum ou sur les réseaux sociaux comme www.goaventure.com, qui mettent en relation des voyageurs ayant les mêmes projets.
les règles à suivre pour voyager en toute sécurité
Règle n° 1 : évitez les pays à risques. Faut-il préciser que ce n’est pas le moment de se rendre au Mali, en Crimée ou en Syrie, des destinations magnifiques certes, mais vraiment pas sereines. Faites un tour sur le site du quai d’Orsay avant de jeter votre dévolu sur une destination .
Respectez les us et coutumes des pays . Une femme évitera de se balader en mini short, même s’il fait 40 °C, pour prendre le bus en Inde. De la même manière, si vous ne voulez pas vous attirer les foudres des croyants, abstenez-vous de manger en pleine rue pendant le ramadan. Le bon sens est le premier réflexe du voyageur qui ne souhaite pas être importuné. Et n'oubliez pas qu'à l'étranger, c'est à vous de vous adapter aux autres et non le contraire !
Évitez de vous balader seul la nuit (enfin pas partout). Évidemment, aucun problème si vous êtes à Khao San Road à Bangkok. Renseignez-vous sur la vie nocturne et la sécurité auprès des habitants et dans les guides. Pas de paranoïa exagérée ! Balades nocturnes en solo déconseillées dans des métropoles telles que Mexico ou Rio de Janeiro.
Surveillez votre verre. Les drogues peuvent circuler, pour vous faire perdre vos moyens. Et mieux vaut éviter l’abus d’alcool.
Disposez votre argent en plusieurs endroits pour plus de sécurité. Ayez toujours l’équivalent de 20 € en monnaie, si vous vous faites agresser, vous pourrez peut-être vous débarrasser des importuns avec cette somme sans avoir tout perdu.
Dans les guest houses et les transports en communs, ne laissez jamais votre argent à la vue des autres. Même si vous décidez de partager votre chambre avec un compagnon de route. Restez vigilant.
N’oubliez pas que certains biens, anodins en France, comme un téléphone portable ou un appareil photo, sont des objets de grande valeur dans d’autres pays. C’est dans les villes que le danger peut se faire le plus sentir. Évitez tout signe ostentatoire de richesse (comme les bijoux, même les alliances peuvent faire envie).
Prenez des taxis réglementés. Les faux taxis pullulent. En Amérique du Sud, on ne lève pas la main comme à New York pour héler un chauffeur, on demandera toujours une compagnie sûre, recommandée par une guest house ou un restaurant.
Écoutez les conseils des habitants du coin, ce sont les meilleurs informateurs, ils pourront vous dire quels sont les quartiers à proscrire.
Avant le départ, prenez rendez-vous chez votre généraliste pour partir avec une trousse à pharmacie adéquate. Cloué au lit par une tourista, il sera trop tard pour y penser…
Faites des photocopies de vos papiers, les trafics sont courants, mieux vaut se balader avec des copies en laissant vos vrais papiers à l’abri, sous clef.
Notez bien les numéros importants, tels que numéros de carte de crédit, de passeport, d’assurance, et les contacts téléphoniques pour faire opposition en cas de besoin. Vous pouvez vous les envoyer par mail, pour être sûr de les retrouver à tout moment.
Inscrivez vous sur Ariane pour signaler votre présence dans le temps auprès du consulat de France.