Avril 2016. L’albatros parle aux membres du Blog.
Amis (es) blogueurs ... BONJOUR !
Et bien merci les gonzesses et les gars, vous étiez nombreux à me féliciter sur le blog. On l’a bien eu ! La gueule qu’il a fait le vieux en lisant tous les commentaires élogieux sur ma prose. D’autant plus, qu’il devait les lire à voix haute pour que je l’entende. Un calvaire pour lui ! Je faisais semblant d’être sourd comme il le fait pardon, il l’est ! Il ne va pas être content !
Ce petit prétentieux qui se prenait pour un écrivain voyageur.
Lui qui est si bavard, pendant quelques entrainements, il était tout silencieux même que je m’ennuyais un peu. Mais le dessus est très vite revenu.
J’ai peur car depuis peu, il ne travaille plus … Il est en congés, me dit il. Elles seront très longues poursuit il. De ce fait, je devrais le porter plus souvent et le supporter, moi qui stationnais peinard dans son garage.
Il a commencé sur moi à installer de petits bracelets soit disant pour tenir sa caméra Gopro. J’ai l’air d’une gonzesse ! Pardonnez-moi les filles. Il a même mis un truc sur son casque. Il veut certainement me filmer de haut. Hé ! Je serai une star ! A moi, Cannes ! Seulement, j’arrive sur la Riviera qu’en septembre, trop tard pour monter les escaliers du Festival. Je ne m’en fais pas, le vieux, il aura le temps de monter son film sur notre escapade et à nous Cannes 2017. Cela va se vérifier mais le vieux a peut-être, je dis bien peut être, un talent caché de cinéaste. Suite au prochain numéro. ! Ah ! Etre une Star, mon rêve. Non ! J’arrête, je deviens comme lieu … » je vais péter plus haut que je ne suis ! ».
Quand même le vieux va prendre du temps pour lui, un vrai luxe, sans contrainte, avancer à l’envie et aux sensations.
Je vois, certains de son entourage sont jaloux. Ils le critiquent. Il y a une polémique aujourd’hui autour de notre voyage. Chacun à son envie a son mot à dire « Tu ne te rends pas compte, il part 5 mois sans sa femme « il n’a même pas demandé la permission à sa femme « « moi, si j’étais sa femme, il aurait à choisir moi ou son vélo » « si j’étais sa femme il ne rentre plus à la maison », « ce n’est qu’un égoïste ! » « il pense même pas à ses enfants , il y a que lui qui compte » Quel tintamarre ! Heureusement, certains l’encouragent.
Dès fois, je le vois, le vieux ça l’attriste, il a pas le moral. J’ai envie de le prendre sous mon épaule. Bon un peu ! pas de sentimentalisme. C’est du sérieux ce que l’on va faire, après il risque qu’il me demande de pédaler à sa place « Ça ne va pas non !»
Mais quand même, J’ai envie par moment de chanter devant tout ce tralala. , la chanson de Brassens « non, nous n’écrirons pas nos noms sur un parchemin… »
Le vieux, je le vois, et cela depuis qu’il a cessé son activité, il a envie d’aller au plus vite, découvrir, se promener, s’écouter. Houai ! il m’a expliqué, ce n’est pas du nombrilisme, mais à vélo le corps, il est un moteur, il faut le soigner donc l’écouter, c’est important pour tenir dans le temps.
Ce n’est pas n’importe quoi ce que l’on va faire. Il est vrai, il est mieux de rester chez soi, avoir ces petits points de repères, avoir une vie tranquille, à commenter l’actualité et son entourage, recevoir ses amis , picoler.
Houai! c’est cela la question ….houai !
Je peux vous le certifier le vieux a une bonne condition physique, je vous l’assure. Je vous le dis entre nous, je pense qu’il picole encore trop et il bouffe encore de trop grosses assiettes.
Lorsque je me plains de son poids, il m’engueule. Il me dit « le vélo ça creuse et cela donne soif».
Ce qu’il y a de bien chez lui, c’est qu’il reconnaît ses signes de fatigue. Il sait s’arrêter, se nourrir ou boire cette fois de l’eau lorsqu’il roule.
Lorsqu’un jour, je lui ai dit ce n’est pas la peine d’aller au bout du monde pour entretenir une capacité d’émerveillement. Il a réponse à tout, il me dit pourquoi pas, une vie c’est tellement court et le monde tellement grand. Alors pourquoi pas allez voir plus loin.
C’est drôle la vie ! je lui dis. Il me répond : "il faut qu’elle soit vécue. Je le sais maintenant! C’est ce que j’ai fait jusqu’à présent et je continue."
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