on the road again

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« C’est la beauté qui sauvera le monde »

« C’est la beauté qui sauvera le monde »  Dostoïevski

Cet écrit vient  des mots que j’ai déposés sur les pages de mes carnets de voyage lorsque j’ai fait la route. Ils sont  remplis de questions, d’affirmations, de certitudes, de doutes mais aussi d’aventures.  «  Le carnet est une sorte de maison pour les mots »

 

Comment rester insensible à la beauté du monde ?  C’est la réflexion qui me revenait régulièrement, lorsque je marchais sur les routes européennes. Pourtant, on veut nous faire croire à sa laideur chaque jour à travers les médias par les catastrophes et les violences de la société. De ce fait, nous avons  une société de plus en plus anxiogène!

 

Alors s’asseoir sur un banc et regarder paisiblement le monde réagir, s’amouracher de la beauté insolente qui se présente à nous, n’est-ce pas une bonne idée.

 

 Mais qu’est-ce que le beau ? Chacun en a son idée ! Quel beau, moi  j’aime ?

 

L’intéressant dans la beauté, c’est qu’elle est mystérieuse et énigmatique, qu’elle nous procure ce plaisir étrange, bizarre qui nous renvoie à nous même. On se rencontre que l’homme est plus complexe qu’il n’est dans une société où l’on réduit tout en permanence. Une société où l’on veut trop définir et expliquer les choses, les comprendre.

 

C’est que la beauté nous dit quelque chose de l’ordre du plaisir esthétique ; Il y a alors une proximité étrange avec l’artiste et ce qu’il a créé. Ce qui nous sauve dans la beauté, c’est que l’on aime ne pas comprendre.

 

Pourquoi le beau nous fait du bien ? La beauté nous apprend à toucher cet irréductible cœur de l’existence, à l’aimer et à l’accueillir. On ne peut définir la beauté mais seulement le plaisir qu’elle nous donne.

Quelles est cette émotion qui nous saisit face à un paysage, un tableau, un spectacle, à un concert, une femme, un homme… ?

La beauté est partout. Il faut savoir ouvrir les yeux. La palette du beau semble infinie. Elle est pourtant limitée à ce qui émeut au-delà de tout.

 

En opposition, on pourrait de la même manière dire pour ceux ou celles qui ne sauraient formuler cette beauté, qu’est-ce que le laid ? La laideur, c’est-à-dire mes détestations esthétiques. Cependant le laid, de même, on ne peut le définir car il nous procure une émotion, celle du vrai.

 

J’ai rencontré sur le chemin de ma vie des personnes qui m’ont parlé de leur défaut de beauté avec aisance. Ceux sont des êtres tendres, des gens drôles. Ils jouent en permanence de la séduction intelligente et prévenante. Ils  savent que ce qui compte c’est, la grâce du cœur, l’intelligence des mots, que leur talent et leur richesse sont là où se cachent les apparences. Ils jubilent de ces surprises dévoilées qu’ils ont  appris à connaitre dès leur enfance, qu’ils se sont astreints à cultiver et qui les rendent si aimables.

 

Alors, ne cessez jamais d’admirer la beauté du monde et son harmonie.

 

 Ne cessez jamais, tel l’éternel enfant curieux, de vous interroger. L’étonnement est le début de la sagesse car il nous conduit  à découvrir l’invisible derrière les choses visibles. Il nous mène à la vérité.

 

Fuyez l ‘indifférence, cultivez la bonne humeur, la gaité, l’humour !

 

 « Ayez l’audace de l’espérance, elle vous permettra d’élever votre réflexion et d’aller plus loin » Jean Jaurès

 

Jurek, 04/08/2013



23/11/2015
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