on the road again

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des sous pour voyager , un problème ou pas

Le budget

 

Il est toujours difficile d’évaluer ses dépenses, pour un voyage à l’étranger. Bien sûr, chacun se trouve limité par son budget. Mais encore faut-il avoir une idée du coût de la vie dans le pays où l’on se rend.

L’office du tourisme peut vous renseigner utilement.

Toutefois, ne vous attendez pas à vivre « pour rien », sous prétexte que vous allez dans un pays à faible niveau de vie. Dans ces pays, seuls les habitants vivent pour rien, précisément parce qu’ils n’ont rien.

Le touriste a, sauf exception, des exigences qui l’incluent dans un système de consommation parallèle, où l’on compte en dollars, ce qui est toujours mauvais signe pour le porte-monnaie.

 

La caricature du Français en voyage qui ne veut manger que des steaks-frites est malheureusement trop souvent une image réelle. Or, si le riz n’est pas cher en Inde, ce n’est pas le cas du steak ! Autrement dit, plus vous vous rapprocherez du mode de consommation des habitants, mieux vous vous en tirerez financièrement.

Donc, définissez votre budget avant de partir selon votre façon de voyager, du confort souhaité et du pays dans lequel vous allez. Excepté pour l’Europe, l’Amérique du Nord, le Japon ou l’Australie, on peut voyager « routard » pour environ 20 à 35 € par jour et par personne (un peu plus si l’on est seul à cause de la chambre que l’on vous fera souvent payer presque au prix de la double).

Si vous êtes « autonome » (à pied, à vélo…) et que vous dormez sous la tente ou à la belle étoile, les coûts seront évidemment moindres.

 

Comment garder son argent à l’abri

 

Une règle d’or : ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. Cela semble évident, mais les consulats de France ne comptent plus les imprudents qui réussissent à se faire voler leur argent, leur passeport, etc., et leur billet de retour parce qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que de tout mettre ensemble dans le sac à main !

 

Sans entrer dans une psychose du vol, il est raisonnable d’observer un minimum de précautions qui tiennent du bon sens :


– Quand il s’agit de payer un taxi ou un commerçant, ne sortez pas une grosse liasse de billets (surtout si c’est en pleine rue).


– Munissez-vous toujours de petites coupures (le dollar est toujours fort utile, en plus de la monnaie locale).


– Mettez votre argent en lieu sûr : dans le coffre de l’hôtel si vous êtes en séjour, ou caché sur vous, en choisissant l’un des systèmes brevetés suivants.

 

Comment cacher ses sous?

 

Dans les bagages

 

– Vous pouvez cacher une partie de votre argent, vos papiers et jeux de photocopies dans la boîte à savon, la pochette à pansements, la trousse fourre-tout ou, ça s'est déjà vu, dans un faux tube dentifrice ! Vous pouvez fabriquer également des doubles-fonds (aux trousses), des doublures ou des poches intérieures.

Sur soi, à préparer avant de partir

 

– Faire une entaille dans la ceinture de son jean et façonner une boutonnière. Cachez vos billets pliés dedans. Amélioration possible : une épingle de nourrice qui empêche les sous de faire le tour de votre taille.


– Dans une ceinture normale : cousez une longue fermeture éclair dans la doublure ou bien fabriquez-la avec un cuir fin ou un tissu solide.


– Faites fabriquer par votre première maman (chacun sait que la deuxième maman du voyageur, c'est le GDR) une petite pochette en toile que vous accrocherez autour du cou par une lanière, double et solide. Format : 12 X 16 cm environ. Y mettre passeport, argent liquide, chèques de voyage et carte d'étudiant.
Une combine : fermer cette pochette par une bande « velcro ». Le bruit vous réveillera si quelqu'un essaie de l'ouvrir pendant votre sommeil.


D'ailleurs, pour dormir, ne pas laisser cette pochette autour du cou. Glissez-la à l'intérieur de votre pantalon, entre les cuisses, et accrochez la lanière à la ceinture. C'est la partie la plus difficile d'accès.


– Une poche dans la pochette, c'est bien pratique pour y glisser le ou les papiers à garder (celui de l'avion par exemple).


– Vous pouvez aussi emporter une autre pochette sans lanière, de façon à pouvoir la fixer à l'aide d'épingles à nourrice à l'intérieur d'un pantalon, blouson, pull et pourquoi pas au slip.
– Certains routards cousent un élastique au lieu de la lanière, de façon à mettre leurs pochettes autour de la taille.
– Toujours autour de la taille, à même la peau, vous prenez un tissu en coton fin qui en fasse le tour, plus 5 cm, et d'environ 30 cm de largeur, de façon à enrouler vos billets (ou autre) plusieurs fois dedans, et fixez à l'aide d'épingles à nourrice.


– Pour mieux protéger vos papiers de l'humidité, emportez quelques pochettes en plastique complètement imperméables, de celles, par exemple que l'on vend pour protéger la nourriture (Ziploc…).


– Si vous êtes un inconditionnel de la « banane », arrangez-vous toujours pour mettre un pull ou un T-shirt autour de votre taille, de façon à nouer les manches au-dessus ; elle se verra quand même moins !

 

À éviter

– Dans les chaussures, ça risque de faire des trous dans les billets, et si vous les mettez dans une pochette plastique, ça chauffe la plante des pieds ! Toutefois, si vous avez une semelle, coincez le tout dessous.


– Dans les chaussettes, si vous voyagez assis et que le bas de pantalon remonte…


– Dans une poche arrière ou sur les côtés du pantalon, ça va très vite, pour un voleur muni d'un cutter, de faire une jolie entaille.

 

Comment surveiller son budget

Pour notre part, nous ne sommes pas très favorables à ce genre de choses. On est en vacances pour se balader et non pour faire de la comptabilité.

 

Mais pour les méticuleux, voici un truc efficace pour surveiller son budget : vous décidez, par exemple, de dépenser 20 dollars par jour durant votre séjour.

Sur un petit carnet vous notez avant de partir ou dans l’avion, en haut de chaque page, la date (en commençant par celle du départ et finissant par celle du retour), et vous écrivez en bas 20 dollars pour le premier jour, 40 dollars pour le second, etc.

Sur place, il vous suffit de totaliser vos dépenses de la journée (de mémoire) et d’ajouter le résultat au total de vos journées précédentes. Vous pouvez alors facilement voir où vous en êtes question budget : vous notez en bas de page le déficit (– 4 dollars par exemple) ou le surplus (+ 10 dollars) éventuel. Le lendemain, vous économisez et vous rétablissez l’équilibre.

Le procédé, qui semble fastidieux est, en fait, très simple et s’avère particulièrement utile à ceux qui ne veulent pas claquer trop d’argent.

 

  Change et mode de paiement

   

Bureaux de change (en anglais : exchange offices)

Les banques disposent, pour la plupart, d’un bureau de change. Dans les aéroports, ou même dans certaines grandes gares, vous pourrez toujours trouver une banque ouverte presque 24 h sur 24, y compris le samedi et le dimanche. Il en est de même pour les grands hôtels (Hilton, Inter-continental…).

IMPORTANT : depuis le mois de juin 2002, la Banque de France n'effectue plus le change de devises étrangères.

 

Tuyaux divers

 

- Si la monnaie du pays où vous vous rendez n’est pas disponible en France, il faudra alors prévoir des devises, euros ou dollars US, pour changer sur place. Même si le billet vert demeure la monnaie la plus courante, rien ne sert toutefois d’en emporter dans les pays où l'euro est accepté. Vous paierez en effet une double commission inutile.


- À votre retour en France, n’oubliez pas que certaines monnaies n’ont pas cours à l’étranger. Vous ne pourrez donc pas changer ces billets contre de l’argent français.


Attentionles taux de change ne sont pas les mêmes selon les banques, les commissions prises sur chaque opération de vente ou d’achat de chèques de voyage non plus. Certaines succursales, particulièrement là où il n’y a pas de concurrence (aéroports, villes frontières), délestent carrément les touristes qui n’ont pas la possibilité d’aller ailleurs.


Dilemme : faut-il acheter les devises étrangères dans le pays où vous vous rendez, ou dans votre pays d’origine ? Le taux de change n’est en effet pas toujours identique de part et d’autre de la frontière. En règle générale, il faut « toujours acheter des devises étrangères » avant votre départ.


- Ceux qui connaissent quelqu’un qui travaille dans une banque ont fort intérêt à lui demander d’acheter leurs devises étrangères. Les employés de banque ont généralement 3 % de réduction sur les chèques de voyage et parfois jusqu’à 5 % sur les espèces.

 

Les chèques de voyage (traveller’s cheques)

 

Ce moyen de paiement est en perte de vitesse, car il est de plus en plus supplanté par les cartes de crédit. Dans certains pays, il sont refusés par de nombreux établissements.

 

Les chèques de voyage ont comme principale caractéristique et avantage d’être un moyen de paiement universel, vous apportant une totale sécurité, puisqu’en cas de perte ou de vol, ils vous sont remplacés gratuitement (bien conserver les numéros des chèques, et téléphoner à la compagnie qui vous les a fournis).

Attention : depuis le 30 juin 2013, American Express ne délivre plus de chèques de voyage en France.


Les deux autres compagnies principales sont Thomas Cook et Visa.
Attention, dans certains pays, les chèques libellés en euros ne sont pas systématiquement acceptés. Ne les utilisez donc qu’en Europe, en Afrique francophone, au Canada et dans les DOM-TOM.

Les cartes de crédit.

  

Transactions   

 

Comment se faire envoyer de l’argent

 

– Pour commencer, voici la règle d’or : faites-vous envoyer de l’argent AVANT d’en avoir besoin.


– Si le temps presse, voici le moyen qui est à notre avis le plus rapide (mais pas très légal) : envoyer directement des billets de banque (dollars de préférence) dans une enveloppe faite de papier assez épais. Envelopper les billets dans du papier carbone. Ne pas utiliser les enveloppes « par avion », qui sont très fines. Rajouter une étiquette « par avion » le cas échéant. Dernier conseil : expédier la somme en deux fois. Il y a bien une enveloppe qui arrivera à destination.


– Évitez à tout prix d’envoyer les mandats par la poste car ils n’arrivent pratiquement jamais.


– Le transfert d’argent de banque à banque s’avère bien plus sûr. Plus la banque est importante, plus l’argent parvient rapidement. Dans ce cas, il est bon d’avoir l’adresse de sa banque pour accélérer la transaction, son numéro de compte personnel et, si possible, son numéro de télex.


– Une petite remarque au passage sur l’American Express. En effet, voici que cette banque, qui a le réseau le plus étendu dans le monde entier, n’accepte plus d’effectuer les transferts d’argent à l’étranger si vous n’avez pas de compte chez eux. Les vaches !


– En revanche, l’ouverture d’un compte n’est pas exigé par le CCF Change, qui propose, en partenariat avec la Western Union Financial Int., le même type de service : elle se charge de transférer de l’argent dans 50 pays du monde entier. Pour utiliser le Western Union Money Transfer à partir de la France, il suffit de se rendre dans les bureaux de CFF Change et de payer en espèces (majoré d’une commission variable selon le montant) l’argent que vous comptez envoyer. Le bénéficiaire reçoit immédiatement la somme correspondante dans un point Western Union à l’étranger. Même chose chez Thomas Cook avec son système « Money Gram » : plus de 18 000 points dans plus de 80 pays. L’argent est reçu en moins de 10 minutes.


– Pour de plus amples renseignements sur le service : Numéro vert : 0810-24-68-10.


– CCF Change : 123, av des Champs Elysées, 75008 Paris. Tel : 01-40-70-19-54. Plusieurs autres agences dans Paris.


– Moneygram France : 113, rue d'Avron, 75020 Paris. Tel : 01-53-27-95-56.


– Si vous avez un besoin urgent d’argent à cause de vol, accident, maladie, le plus simple est de contacter le consulat de France le plus proche. Il faut OBLIGATOIREMENT que les parents ou amis en France acceptent de payer. Ils sont contactés par télégramme. Une fois que le consulat reçoit cette garantie, il vous donne l’argent pour vous dépanner.


– En cas de besoin urgent (hospitalisation, accident…) : on peut également passer par la Maison des Français de l’Etranger.  E-mail : mfe@expatries.org. Internet : www.expatries.org.

 

Le marché noir

 

Avertissement

 

Nous déconseillons le marché noir : en effet, nous nous sommes aperçus que, dans les pays où règne le marché noir, son existence est l’une des principales raisons qui empêchent ces pays de s’en sortir. Que la misère fasse recette grâce au tourisme, d’accord, à condition que cette recette ne se fasse pas sur le dos des miséreux.


Mais « vous êtes assez grand pour savoir ce que vous avez à faire ». Nous ne nous permettrons de décider de la ligne de conduite des autres. C’est pourquoi nous maintenons ce chapitre.

 

Le taux de change

 

Avant toute transaction au marché noir, bien connaître le taux de change officiel, afin de s’assurer que le taux proposé au marché noir en « vaut la chandelle ». Ce cours officiel est inscrit dans l’hebdomadaire Newsweek qu’on trouve dans le monde entier ou dans les banques.


– Lorsque vous avez affaire à un intermédiaire, le suivre jusque dans la boutique en question et ne changer qu’une valeur infime. Revenir le lendemain seul : le taux sera nettement meilleur.


– Voici un tuyau pour ne pas vous faire trop avoir par les changeurs. Supposons que l’on vous propose 30 roupies pour un dollar, au marché noir. Dites alors au changeur que vous avez des roupies et que vous désirez acheter des dollars. Il vous proposera alors 40 roupies dans un dollar par exemple. Vous faites une moyenne et vous savez qu’avec un dollar vous pouvez demander 35 roupies. C’est alors équitable pour tout le monde.


– Plus vous changerez d’argent, plus le taux sera avantageux. Mais justement, méfiez-vous des taux de change vraiment trop avantageux.

 

La règle fondamentale

 

Si vous comptez faire du marché noir, partez avec des devises fortes en billets de banque (le dollar et le deutsche Mark sont les mieux cotés).

Le problème particulier du dollar

Vu que le dollar, comme bon nombre d’autres monnaies d’ailleurs, a toujours tenté les faux-monnayeurs, la méfiance s’impose.


– Si le papier est vraiment épais et le travail grossier, les faux billets se repèrent facilement.


– Autrement, il existe un moyen infaillible de distinguer un vrai dollar d’un faux (si le travail est bien fait) : humecter avec votre langue un coin du côté vert du dollar (l’autre étant gris), la couleur verte doit déteindre légèrement si vous le frottez sur une feuille de papier blanc (attention, c’est le vrai qui déteint…).


– Deux autres moyens sont également utilisés par les changeurs « malhonnêtes » pour voler le touriste non averti, du fait que les billets de 1, 5, 10… ou 1 000 dollars ont le même format et la même couleur, seul le chiffre est différent.

Ainsi, il « peut arriver » que, désirant changer un billet de dix dollars contre de la monnaie locale, le changeur désire au préalable s’assurer de l’authenticité de votre billet ; l’ayant frotté sur une feuille de papier, il vous rend alors « par mégarde » un billet de un dollar sans que vous y preniez garde.

Ou bien, en vous faisant la monnaie de votre « grosse coupure », un ou deux billets de cinq dollars. En conséquence, prenez le temps de vérifier le chiffre de chaque billet rendu.

 

Quelques conseils…

 

– Ne jamais être seul pour faire une transaction au marché noir.


– Bien préciser le taux de change avant de sortir votre argent.


– Le changeur comptera l’argent qui vous est destiné. S’il veut vérifier au préalable l’authenticité de vos billets, refusez catégoriquement.


– Ne jamais donner son argent avant d’être en possession de la contrepartie (sinon, il vous jouera peut-être le tour de partir en courant et en criant « voilà les flics ! », et si c’est vrai, ne vous faites pas d’illusion, le préposé en question touche son petit pourcentage).


– Une fois que vous êtes en possession desdits billets, les compter en prenant bien votre temps.


– Bien calculer la quantité d’argent dont on a besoin car, n’ayant pas de reçu de banque, vous ne pourrez pas l’échanger contre une autre monnaie.


– Ne montrer que l’argent que l’on désire échanger. Inutile de tenter le diable !


– Attention aux changeurs qui gagnent bien plus d’argent en vous dénonçant.


– Évidemment, l’argent que vous comptez changer au marché noir ne doit surtout pas être déclaré à la frontière. Cachez-le ailleurs que dans votre portefeuille !

 

Comment emprunter ?

 

Depuis peu, les grandes banques françaises s’intéressent aux jeunes. Tant mieux ! N’hésitez pas à prendre rendez-vous auprès de votre banquier. Il vous proposera un prêt à des conditions spéciales.

 

Le marchandage

 

C’est à la fois un plaisir, un jeu, un sport nécessitant beaucoup d’humour, de bagou, de ruse, de subtilité, de patience et de sang-froid (eh oui !). Un objet de 10 € se marchande en 10 mn mais, au-delà de 100 €, ne pas hésiter à passer une heure en plus. 

Un truc : faites un tour, demandez les prix puis fixez-vous le prix que vous désirez mettre. Si tout le monde dit non, s’en fixer un autre. Retirez entre 20 et 50 %. De toute façon, commencez par de petits achats pour tâter le terrain.

Ne pas hésiter à raconter sa vie (même à en rajouter), à essayer d’émouvoir le marchand, à dire qu’on n’a pas de fric et qu’on a une famille à nourrir.

De toute façon, si vous voulez être certain de ne pas vous faire arnaquer, n’achetez RIEN. Mais vous passerez alors à côté d’une institution qui fait partie intégrante de la vie locale dans certains pays. Le principe de base est de ne pas laisser trop rapidement percer votre intérêt pour le bibelot que vous imaginez déjà en bonne place dans votre living.
Un autre principe est de ne jamais dire son prix le premier. N’affichez pas trop vite que vous avez de l’argent. Si vous en avez, mettez directement les points sur les « i » en précisant que vous n’êtes pas américain. D’ailleurs, voilà pourquoi il ne faut jamais marchander en anglais.
Évitez d’acheter un objet la première fois que vous entrez dans la boutique. Si vous revenez, le marchand vous connaîtra déjà et aura plus de sympathie pour vous que pour le touriste moyen.


Autre moyenpartez de la boutique, mais doucementIl y a de grandes chances pour que le commerçant vous cueille sur le seuil de sa porte.

Mais attention, sachez aussi ce qui se marchande et ce qui ne se marchande pas. Si discuter les prix dans une boutique à Istanbul ou sur les marchés de Marrakech fait partie de la règle du jeu, tergiverser sur quelques centimes auprès de la grand-mère qui vend ses bananes pour nourrir sa famille, d’un demi-dollar sur la chambre du petit hôtelier qui se pliera en quatre pour vous, ou de quelques pesos sur la course du chauffeur de taxi qui vous baladera dans sa ville, non.

N’oubliez pas que si pour nous quelques francs ne représentent rien, dans d’autres pays, ou en tous cas pour d’autres personnes, cela veut dire beaucoup, y compris parfois l’assurance de pouvoir bouffer le soir. Alors que ceux qui se reconnaissent ici arrêtent d’ergoter, souvent d’ailleurs par principe, avec ceux qu’ils rencontrent. Et de toute manière, voyager, ce n’est pas qu’acheter.

 

Voyager fauché

 

Votre copain Martin revient d’Amérique du Sud, où il n’est parti qu’avec quelques euros en poche. Il vous fait le récit épique de ses nuits sous la tente, en plein hiver austral, de sa traversée de la cordillère des Andes, calé entre deux lamas à l’arrière d’un camion.

Vous ouvrez une bouche béante et admirez secrètement cet aventurier des temps modernes. Votre point commun avec lui : vous n’avez pas d’argent. Mais ça s’arrête là. Jamais vous n’oserez prendre de tels risques !

 

Que faire alors ? Rester à la maison ? Non ! Voici nos tuyaux pour voyager sans argent, ou presque, et sans pour autant passer pour un inconscient suicidaire.

Transports, hébergement, nourriture, visites : avec un minimum d’imagination, vous pourrez vous en tirer pour pas grand-chose. Que vous partiez en stop ou que vous vous fassiez héberger chez l’habitant, vous pouvez compter sur la générosité de ceux que vous croiserez en chemin.

Rendez-le leur, en étant affable et serviable : ils n’attendent de vous qu’une rencontre, un échange culturel.¨

Car voyager fauché est une façon alternative de voir du pays, souvent plus authentique et interactive que si l’on se contente de suivre les sentiers touristiques déjà tracés. Partez pauvre, mais revenez riche d’une belle expérience humaine !



À moins d'avoir des fourmis dans les jambes, pas besoin de faire Paris-Barcelone à pied pour voir du pays. En revanche, mieux vaut ne pas être pressé ! À condition d'être flexible et prêt à faire quelques détours, il existe différentes façons de voyager pour presque rien, en fonction de son degré de "fauchage".


Pas de sous du tout ? Faites du stop

Bien qu'il soit très économique et qu'il permette de faire des rencontres, le stop véhicule souvent une image inquiétante.

On a peur d'embarquer un voyou dans sa voiture ou, au contraire, d'être pris par un dangereux psychopathe. Quant à l'image d'Épinal de l'auto-stoppeur attendant des heures sous la pluie devant le flot insensible des voitures, elle n'est pas toujours exagérée…

Pourtant, beaucoup le privilégient, pour son parfum de liberté et d'aventure que recherchent les vrais baroudeurs. Le stop expose à l'imprévu, avec ses mauvaises surprises (que l'on peut éviter avec quelques précautions élémentaires), mais surtout les bonnes, si on tombe sur un conducteur sympa. Et puis, le stop peut mener loin. Nadir, par exemple, a ainsi traversé l'Europe en moins de deux mois. Parti de Londres, il est allé jusqu'en Pologne via la France, le Luxembourg et l'Allemagne, puis il a poussé jusqu'en Lituanie, est monté à Amsterdam avant de retraverser la France jusqu'à l'Italie, la Slovénie, la Croatie…

 

Pour mettre toutes les chances de votre côté,
voici les principaux tuyaux à retenir



  • Prévoyez de quoi passer les heures d'attente : tenue adaptée au climat, de quoi manger, de quoi boire et un bon bouquin.
  • Emportez une carte routière, qui vous permettra de vous orienter si on vous dépose avant votre point de chute.
  • Postez-vous à un endroit stratégique, où les conducteurs vous verront de loin et auront la place de s'arrêter, près d'un rond-point par exemple. Vous aurez plus de chances d'être pris à la sortie d'une ville qu'en plein centre. Les stations-service sont aussi un bon plan pour demander à des automobilistes de vous embarquer.
  • Mettez-vous d'emblée d'accord sur votre point de chute : si on ne vous emmène pas jusqu'à votre destination, demandez à être déposé quelque part où vous pourrez facilement refaire du stop, pas sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute !

 

Question sécurité, ne tentez pas le diable.

 

Le stop est déconseillé aux femmes seules, même si certaines n'hésitent pas à tenter l'aventure. À vous de juger si vous avez assez d'aplomb pour rembarrer un chauffeur un peu trop pressant.

De manière générale, n'hésitez pas à refuser de monter dans une voiture dont le conducteur ne vous inspire pas confiance.

Dans certains pays, il n'est pas rare qu'on vous demande de l'argent pour vous faire monter dans sa voiture. Ce n'est pas scandaleux, vous participez aux frais de carburant.

Pour éviter les mauvaises surprises, renseignez-vous à l'avance sur les mœurs locales, et mettez-vous d'accord avec votre chauffeur.

Vous n'osez pas lui demander tout de go ? Utilisez les sous-entendus. Si, à votre " Merci, je n'ai plus un sou en poche et j'ai bien cru que j'allais moisir ici ", il répond par un démarrage en trombe avant même que vous n'ayez touché la poignée de la porte, c'est qu'il n'était pas prêt à faire du bénévolat.

 

Bon plan stop

Pour en savoir plus, consulter notre dossier pratique sur le stop .


Un petit peu de sous ? Choisissez le covoiturage

 

Solution qui a le vent en poupe, pour son côté écolo et économique, le covoiturage comporte un avantage par rapport au stop : vous savez exactement quand vous partez et où vous allez.

Le principe : des voyageurs en voiture proposent les places libres dans leur véhicule pour faire le trajet à plusieurs. La plupart du temps, ils demandent une participation aux frais d'essence et de péage, même s'il arrive qu'ils ne cherchent que des compagnons de route pour animer leur trajet et ne demandent aucune contribution financière. Si vous avez votre propre véhicule, c'est aussi une bonne solution pour partager vos frais.

Il y a souvent des annonces de covoiturage affichées dans les auberges de jeunesse, mais Internet est la solution la plus pratique. Connectez-vous sur des sites spécialisés dans les annonces de covoiturage. Celles-ci précisent les points de départ et d'arrivée, le nombre de personnes qui peuvent être emmenées et le montant de la participation demandée.

À savoir également : les organisateurs de certains festivals mettent en relation leurs spectateurs pour organiser des covoiturages jusqu'à l'endroit de la fête.

 

Pour en savoir plus, consultez notre dossier pratique sur le covoiturage.


Vous pouvez également passer une annonce ou consulter celles des routarnautes sur nos petites annonces de covoiturage.


À voir sur le Net

 

  • Allostop : www.allostop.net.
    Association à but non lucratif. L'adhésion coûte 8 € pour un trajet à faire dans les trois mois. Puis la participation aux frais est basée sur un barème, selon la distance : 10 € jusqu'à 200 km, 17 € jusqu'à 300 km, etc.
  • Compartir : www.compartir.org.
    Ce site espagnol possède également une version française. L'inscription est gratuite et permet d'accéder à des offres de covoiturage dans 70 pays.


Pas beaucoup de sous ? Les low cost

 

La SNCF propose des billets à prix réduit sur Internet, avec iDTGV. Un Paris-Perpignan ne coûte par exemple que 35 €. Enfin, qu'à partir de 35 €…

Une astuce : le troc de billet


Plus de billets à tarif réduit disponibles ? Avez-vous pensé au troc de billets ?
Il existe des sites spécialisés pour trouver des trajets à petit prix bien après qu'ils soient épuisés sur le site de la SNCF ou, inversement, revendre des billets à tarif réduit, qui ne sont ni échangeables, ni remboursables.

Environ 500 billets sont proposés chaque jour sur le site www.trocdestrains.com.

La revente des tickets est légale tant qu'ils ne sont pas nominatifs et vendus à prix inférieur ou égal au billet acheté.

D'autres sites offrent le même service comme www.kelbillet.com ou www.zepass.com.

Attention, toutefois, de plus en plus de billets de la SNCF, qui vient d'annoncer une nouvelle hausse de ses tarifs, sont nominatifs.

Le phénomène des compagnies aériennes low cost (à bas coût) a le vent en poupe et représente près d'un quart du marché aujourd'hui.

Ne croyez pas toutefois que l'affaire du siècle soit (toujours) à portée de clic. Pour tomber sur un tarif réellement intéressant, il faut vous y prendre suffisamment à l'avance et ne pas voyager pendant les périodes de pointe.

De plus, la différence entre les prix hors taxes et TTC réserve souvent de très mauvaises surprises. Par exemple, un Paris - Gérone annoncé à 0,79 € chez Ryanair coûte finalement, une fois les taxes d'aéroport, le supplément bagages (obligatoire) et les frais de paiement par carte réglés près de 40 €.

Ça reste correct, mais la différence entre le prix affiché et la facture finale peut faire augmenter vertigineusement le budget.

Une solution, donc, à envisager en gardant la tête froide. Pour trouver un tarif imbattable, il faut aussi compter sur la chance.

 


Prix bradés

 

C’est la crise : compagnies régulières et TO bradent régulièrement leurs prix pour solder leurs invendus. On a vu récemment un des allers-retours pour moins de 400 € vers l’Afrique du Sud, l’Inde ou la Chine proposés par British Airways, ainsi que des semaines tout-inclus à moins de 300 € chez Look Voyages ou Nouvelles Frontières.
Une astuce : pour se tenir informé des dernières promos, abonnez-vous aux newsletters des différentes compagnies.

Par exemple, Lufthansa réactualise sur une base mensuelle sa promo « découvrez le monde » avec des tarifs imbattables (par exemple, Singapour ou Sao Paulo pour moins de 500 €)


Rencontré au cours d'un voyage au Québec, Samuel, jeune conteur breton, sillonnait les routes, sac au dos et flûte à la main. Il avait décidé de ne dépenser d'argent ni pour les transports (on l'a pris en stop), ni pour l'hébergement.

Il vivait au jour le jour, sans savoir où il dormirait le soir même, comptant sur l'hospitalité des Québécois. Pour cela, il avait son truc : il frappait chaque soir à une porte, et demandait le gîte en échange d'un conte. Et ça marchait ! Grâce à cette jolie démarche basée sur la réciprocité, chacun trouvait son compte.

Le voyageur, qui avait un endroit chaud où dormir, et ses hôtes, qui passaient une soirée pas banale.

On pourrait multiplier les exemples d'hospitalité proposée par des personnes rencontrées sur la route. Mais pour les plus frileux, c'est tout de même angoissant de ne pas savoir où dormir. Rassurez-vous, il est aussi possible de planifier un hébergement gratuit, grâce à des réseaux de solidarité principalement développés sur Internet et fondés sur l'échange.


L'échange d'hospitalité

 

Le principe : mettre en relation des personnes prêtes à accueillir gratuitement des voyageurs, pour quelques nuits ou plus. Celles-ci mettent à disposition une chambre d'amis, un canapé ou un coin pour poser sa tente. Il suffit de vous inscrire sur une base de données, le plus souvent sur un site Internet, ou auprès d'associations qui publient la liste de leurs adhérents.

En général, on vous demande de vous engager à recevoir vous aussi des voyageurs, mais ce n'est pas systématique.

Le but affiché par les promoteurs de ce concept est de favoriser les échanges culturels, la compréhension mutuelle, la tolérance.

Bien plus qu'un simple coup de pouce entre voyageurs, il s'agit donc d'une démarche militante visant à promouvoir la paix.

À vous de coller à cet état d'esprit ! Évitez de vous comporter comme à l'hôtel chez votre hôte. Accordez-vous à l'avance sur les conditions d'hébergement : la durée, si vous êtes nourri ou non…

Dans l'affirmative, si vous restez plusieurs jours, proposez de participer aux courses, et pourquoi pas de cuisiner l'une de vos spécialités.

 

Donnez un coup de main pour la vaisselle, ne laissez pas traîner vos chaussettes sales au milieu du salon… Bref, respectez les règles élémentaires du savoir-vivre.

Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur le couchsurfing.


Deux sites ouverts à tous

 

  • Hospitality Club : www.hospitalityclub.org.
    300 000 membres dans 208 pays. Inscription gratuite. Vous créez votre profil (ville de résidence, possibilités d'accueil, etc.), puis pouvez accéder à la base de données qui recense les membres inscrits. Il n'y a pas de restrictions : vous n'êtes pas obligés de vous engager à héberger des membres si vous n'en avez pas les moyens.
  • Le site est assez sécurisé : vous ne laissez pas directement vos coordonnées, on vous contacte d'abord via celui-ci. Il est administré par des bénévoles qui vérifient le contenu des messages envoyés et écartent les demandes abusives, comme celles d'aide à l'obtention d'un visa ou d'un travail…
  • CouchSurfing : www.couchsurfing.com.
    Revendique près de 2,5 millions de couchsurfers dans 245 pays. Littéralement " surf sur canapés ", ou comment voguer d'un canapé à l'autre… Vous créez votre profil gratuitement et accédez à ceux des autres surfeurs. Vous pouvez ne vous engager qu'à offrir un café à vos futurs invités, à leur faire visiter les environs, ou bien à leur offrir un bout de canapé.

Plus ciblé

 

  • Pasporta Servo : www.tejo.org/ps.
    1 294 hôtes dans 89 pays… et tous parlent l'esperanto ! C'est en effet la condition pour intégrer ce réseau. La liste d'adresses s'achète, pour 16,50 €, auprès de la World Esperanto Association, mais si vous vous engagez à devenir hôte, vous la recevrez gratuitement.
  • Warm Showers List : www.warmshowers.org.
    " La vélo-hospitalité sur le Web ", dixit le site français. Depuis 1993, rassemble des internautes disposés à offrir l'hospitalité aux cyclotouristes. Inscription gratuite et basée sur la réciprocité.

D’autres sites

 


L'échange d'appartements

 

Si vous possédez ou louez un appartement ou une maison, vous pouvez le troquer pendant vos vacances contre un logement à l'autre bout de la Terre.

L'échange est simultané, c'est-à-dire que pendant que vous squatterez chez votre correspondant à New York, lui se la coulera douce dans votre deux-pièces parisien. Vous pourrez même utiliser sa voiture, si vous vous accordez à l'avance !

Moins enrichissant, donc, sur le plan humain, que l'échange d'hospitalité, mais tout aussi économique et pratique, surtout si vous tenez à votre indépendance.

Pour trouver un logement à échanger, il existe deux solutions. Vous pouvez faire vos recherches sur sites d'annonces comme sur routard.com par exemple . L'avantage est que vous ne dépensez pas un sou.

Sinon, vous pouvez passer par une agence Internet spécialisée, qui vous fera payer des frais d'inscription (l'échange en lui-même reste, par définition, gratuit), mais qui présente l'intérêt de réunir un plus grand nombre d'offres et de demandes.

Une fois que vous avez sélectionné la maison qui vous intéresse, c'est à vous de contacter la personne qui souhaite l'échanger.

Si le troc se concrétise, vous remplirez un contrat spécifiant les modalités de l'échange (nombre de personnes qui logeront dans la maison, utilisation du téléphone et de la voiture, etc.).

Attention, les agences déclinent toute responsabilité quant aux actes des annonceurs qu'elles publient. Tout repose donc sur la confiance mutuelle.

 

 

Quelques sites Internet

 

  • SwitcHome : www.switchome.org.

  • Cette association française, gérée par des bénévoles, offre l'avantage d'une inscription gratuite. Vous n'aurez donc rien à payer du tout pour échanger votre maison ! Les annonces couvrent 76 pays.
  • Echangedemaison : www.echangedemaison.com.
    Abonnement pour un an : 49 € ; à vie : 95 €. Des tarifs très compétitifs pour ce site d'origine française, dont on trouve des versions anglophone, espagnole et italienne.
  • HomeLink : www.homelink.fr.
    Frais d'inscription annuels : 125 € pour une annonce déposée sur le Web et imprimée gratuitement dans un des deux catalogues annuels.
  • Le petit plus : publie aussi des annonces d'échange d'hospitalité, d'échanges pour une année sabbatique, ou encore pour garder une maison en contrepartie de l'hébergement (échange unilatéral).

D’autres sites


Un dossier de Virginie de Rocquigny



Mon portable fonctionne-t-il hors de France ?

Tous les mobiles ne fonctionnent pas partout dans le monde. Un téléphone tri -bande ou quadri bande est par exemple nécessaire pour les USA et le Canada. C’est également le cas dans plusieurs pays d’Amérique Latine mais aussi au Japon ou en Corée, où seuls les mobiles 3G fonctionnent.

Pour être sûr que votre appareil est compatible avec votre destination, le plus simple est de vous renseigner auprès de votre opérateur ou de vérifier la norme de votre téléphone sur ce site. Il faut simplement renseigner la marque et le modèle de votre appareil.

Comment activer l’option internationale ?

Pour les abonnés récents, l’option internationale est en général activée par défaut.Si vous avez souscrit à un contrat depuis plus de trois ans, pensez à contacter votre service client pour souscrire à l’option internationale. Ce service est gratuit. Attention, vous devez le faire au moins 48 heures avant votre départ.

Qu’est-ce que le « roaming » ?

Il s’agit en fait du système d’accords internationaux entre opérateurs. Concrètement, cela signifie que lorsque vous arrivez dans un pays, au bout de quelques minutes, le nouveau réseau s’affiche automatiquement sur l’écran de votre téléphone. Pratique, leroaming permet d’utiliser son téléphone dès la sortie de l’aéroport !

Quand doit-on utiliser des indicatifs pays ?

Une fois hors de l’Hexagone, composez le code d’accès à l’international (00 pour la plupart des pays, sauf 011 pour l’Amérique du Nord) et le 33 avant le numéro pour appeler vers la France. N’oubliez pas de supprimer le premier zéro (exemple : 00- 33- 6- 60- 00- 00- 00). Pour appeler les numéros du pays où vous vous trouvez, l’indicatif n’est pas nécessaire.

Comment consulter son répondeur ?

Avant de quitter la France, vous devez impérativement personnaliser le code d’accès à votre messagerie. Un code secret vous sera en effet demandé avant de pouvoir écouter vos messages.

Le numéro de la boîte vocale reste le même qu’en France (888 pour Orange, 660 chez Bouygues Télécom et 123 pour les clients SFR). À l’étranger, la consultation des messages vocaux est payante.

 

Regarder son contrat et
ses options à la loupe
avant de partir

Relisez attentivement votre contrat : cela vous évitera de mauvaises surprises et vous permettra de savoir s’il est judicieux ou pas d’utiliser votre portable à l’étranger. 

Selon les zones, les grilles tarifaires ne sont pas les mêmes. Cela dépend également de votre abonnement et de vos options. 

Ne croyez surtout pas que votre forfait « illimité », que ce soit en téléphonie ou en connexion internet, est valable à l’international : ce n’est jamais le cas !

Les abonnements et packs destinés aux voyageurs

Si vous comptez utiliser votre téléphone régulièrement ou si vous devez consulter votre messagerie professionnelle, penchez-vous sur les forfaits spéciaux destinés aux voyageurs (option Monde ou autre). 

Ces offres existent pour les appels mais aussi pour les connexions internet, sous forme de pack. Dans certains cas, ces solutions peuvent être avantageuses. Les forfaits exigent parfois une durée minimum d’engagement, ils s’adressent donc aux personnes voyageant fréquemment.

Destinations et opérateurs : les tarifs

Les tarifs sont propres à chaque opérateur et varient en fonction des pays (le globe est découpé en plusieurs zones tarifaires). N’oubliez pas qu’à l’international, vous êtes facturés aussi bien pour les appels sortants que les appels entrants. Ne papotez donc pas des heures durant en imaginant que c’est votre ami en France qui payera ! 

Vous retrouverez grâce à ces liens les tarifs des principaux opérateurs à l’étranger :
• Grille des tarifs à l’étranger Orange
• Grille des tarifs à l’étranger SFR
• Grille des tarifs à l’étranger Bouygues Telecom

Tarifs en baisse dans l’Union Européenne

L’Union européenne s’est farouchement battue contre les opérateurs de la téléphonie mobile et a obtenu gain de cause. Elle a réussi à imposer une nouvelle baisse des prix au 1er juillet 2014.
Les appels en roaming au sein des pays membres sont depuis lors plafonnés à 19 centimes d’euro la minute pour les appels émis et 5 centimes d’euro HT la minute pour les appels reçus. 
L’envoi d’un SMS dans les pays de l’Union ne doit pas dépasser 6 centimes d’euros HT. La réception de SMS est gratuite.
Baisse des tarifs également sur Internet : le prix du méga octet de données sera divisé, en moyenne, par six et ne pourra plus dépasser 70 centimes contre 5 à 6 euros actuellement. 
Pour la consommation d’internet à l’étranger, Bruxelles a imposé un plafond mensuel de 50 euros HT (environ 60 euros TTC). Ce plafond s’applique par défaut à tous les abonnés. L’opérateur est tenu d’avertir le client lorsque le seuil du plafond est atteint. 

De plus, les opérateurs doivent désormais offrir à leurs abonnés la possibilité de souscrire à un contrat spécial d’itinérance avant leur départ.

D’ici 2015, l’objectif de l’Union européenne est d’aligner les prix des appels européens sur ceux des appels nationaux.

 

L’internet mobile : méfiance !

 

Il faut impérativement prendre ses précautions avec l’internet mobile. Si vous utilisez le réseau 3G (et non le wifi), les connexions à l’étranger ne sont pas facturées selon le temps de connexion mais en fonction de la quantité de données échangées. 

Attention, les options « internet illimité » ne sont valables qu’en France et non à l’étranger. Les coûts s’avèrent souvent bien plus élevés que tout ce que vous pourriez imaginer… 

Il peut suffire de quelques clics sur sa boîte mail et d’un peu de surf pour faire exploser les compteurs. Les forums regorgent de consommateurs dépités, recevant à leur retour de voyage des factures de plusieurs centaines d’euros ! Un médecin urgentiste avait battu le record avec une note de 159 000 euros liée à l’utilisation hors forfait de sa clé 3G. 

Morale de l’histoire, le plus sage consiste bien souvent à désactiver la connexion 3G dès que vous passez les frontières et à la rebrancher si vous en avez besoin (pour les iPhone par exemple, il faut activer le mode avion). En effet, certains mobiles se connectent d’eux- mêmes sur internet à intervalles réguliers afin d’effectuer des mises à jour (c’est le cas des Blackberry par exemple). Résultat, même sans surfer, vous êtes connectés… et vous payez ! 

Il faut également penser à supprimer la mise à jour automatique de votre messagerie qui consomme elle aussi des octets sans vous avertir (option « Push mail »). Optez pour le mode manuel.

Se brancher sur les réseaux wifi : un accès internet gratuit !

 

C’est le meilleur moyen de se connecter au web à moindre coût. Les hôtels disposent très souvent d’un réseau, payant ou non. Pensez à paramétrer votre téléphone afin qu’il ne cherche plus à se connecter au web par le 3G mais uniquement via le wifi. Pour ce faire, consulter le mode d’emploi de votre mobile.

 

Voir notre article Où trouver du wifi gratuit en Europe ?

Profiter de Skype, Viber, WhatsApp...

 

Une fois connecté au web grâce au wifi, à vous les joies de la téléphonie par internet ! Le logiciel Skype vous permet par exemple d’appeler vos correspondants gratuitement s’ils sont eux aussi connectés, ou à coût très réduit si vous voulez les joindre sur leur téléphone. Voilà certainement l’option la plus économique pour téléphoner de l’étranger. 

Autres applis plus que recommandables : Viber permet d’appeler (comme Skype) et d’envoyer des messages ou des photos gratuitement, dans le monde entier. WhatsApp : une application de messagerie pour recevoir instantanément et gratuitement des SMS.

 

Éviter les sites, applications et navigateurs trop gourmands

S’il n’y a pas de réseau wifi, la connexion 3G ou 4G est la seule solution. Voilà quelques astuces pour réduire la facture : 
• Bannissez les sites qui nécessitent de grandes quantités de données (vidéos, musique, photos…)
• Sur l’Iphone, le navigateur Safari peut être remplacé par d’autres navigateurs plus économes en mégaoctets.

 

Contrôler ses dépenses régulièrement

Avant de partir, mettez les compteurs à zéro sur votre téléphone. Cela vous permettra de suivre votre consommation en direct pendant votre voyage et d’éviter les mauvaises surprises au retour ! Il est également possible d’appeler votre service client (attention, le numéro n’est pas toujours le même qu’en France, renseignez-vous avant votre départ). 

Pour vos connexions internet, les opérateurs proposent des systèmes d’alerte. Ces services permettent de suivre votre consommation en temps réel, par palier, grâce à des SMS. Attention, il existe parfois un décalage entre votre facture réelle et les chiffres annoncés par SMS. Ne vous y fiez pas toujours… 

Certaines options permettent de bloquer votre consommation lorsque la facture atteint un certain seuil. Vous êtes bien sûr alerté lorsque le blocage prend effet.

 

Acheter une puce sur place

 

C’est une option très avantageuse pour certaines destinations. Renseignez-vous avant de partir. Dans de nombreux pays, par exemple, vous pouvez dès votre arrivée acheter à un vendeur ambulant une carte SIM pour moins de 5 euros. Vous avez ainsi un numéro sur lequel vos interlocuteurs peuvent vous joindre et un petit crédit pour téléphoner (les recharges de crédit sont très peu onéreuses). Cela vous permet de passer vos appels au tarif local

Il est indispensable si vous optez pour cette solution de débloquer votre téléphone avant de partir. L’opération est simple : il suffit de contacter votre opérateur et de lui expliquer que vous partez à l’étranger. Ce service est gratuit et rapide. 

Il peut être judicieux d’emmener un vieux téléphone auquel vous ne tenez pas plutôt que votre portable dernier cri : on ne sait jamais ce que réserve un voyage !

 

  Moyen pour téléphoner

   

Le téléphone

 

Attention au décalage horaire : il est très inquiétant d’entendre le téléphone sonner à 3 h du matin. ATTENTION aux fausses rumeurs : bon nombre de gens sont persuadés que le P.C.V. n’existe plus : en effet, le service a été supprimé… pour les appels à l’intérieur de la France, mais il existe toujours en international. De l’étranger, on peut donc appeler la France en P.C.V. de même, le P.C.V. de la France vers l’étranger fonctionne également.


N’oubliez pas non plus que selon les jours, l’heure, et même le type d’abonnement, les communications à destination de l’Europe et d’autres pays comme les États-Unis ont des tarifs différents.

 

– La carte France Télécom : cette carte téléphonique internationale permet de téléphoner en France depuis plus de 60 pays, et dans le monde entier depuis plus de 40 pays. Avec elle, vous pouvez appeler à partir de n’importe quel poste téléphonique ou d’une cabine, et vous êtes débité directement sur votre facture téléphonique habituelle : plus besoin de monnaie.


Très pratique à l’étranger, vous appelez le numéro qui correspond au pays où vous êtes, et vous êtes accueilli en français par un opérateur ou un serveur vocal qui établit votre communication. Idéal si vous ne parlez pas la langue locale. Tous les appels sont facturés aux tarifs français. 

 

Plus d'infos sur la carte France Telecom.

– Vous pouvez aussi sensiblement réduire le coût de vos communications internationales en achetant des cartes téléphoniques prépayées sur place.

Evitez d'utiliser cabines téléphoniques pour des appels longue distance avec carte bancaire et services téléphoniques à l'hôtel, car ils sont très chers. Les tarifs indiqués à l'étranger sur les cabines sont alléchants, mais il correspondent souvent au tarif avec des pièces et n'incluent pas les frais de carte bancaire, si vous utilisez celle-ci. La note risque d'être salée. Attention aux mauvaises surprises !

 

Le portable

 

Les trois opérateurs, Bouygues Telecom, SFR et Orange, vous permettent d'utiliser votre portable dans plus de 160 destinations, dont toute l'Europe.

On peut vous joindre au même numéro qu'en France et vos services vous suivent à l'étranger. Votre correspondant paie le prix de la communication domestique, et on vous facture un supplément au tarif du réseau local utilisé.

Vous avez plusieurs solutions pour choisir votre réseau (s'il y en a plusieurs) : en général, votre appareil choisit automatiquement le plus performant.

Mais vous pouvez également intervenir manuellement si vous recherchez d'autres caractéristiques au réseau utilisé, le moins cher par exemple.(ceci n'est plus d'actualité car les tarifs proposés sont des tarifs uniques par zone).

 

Avant de partir vérifiez que votre option monde est bien activée (le service Voyage de Bouygues Telecom, SFR Monde ou Orange sans Frontières) et que votre répondeur est bien personnalisé. En effet pour consulter vos messages depuis l'étranger, vous aurez besoin d'un code d'accès.

Pour en savoir plus sur la couverture internationale de votre opérateur et les tarifs depuis l'étranger, consultez les sites internet : www.bouyguestelecom.fr rubrique service puis roaming/service Voyage ; www.sfr.fr ; www.orange.fr.


Enfin, il vous est possible d'appeler gratuitement un serveur et un opérateur de « call-back » qui vous met en communication avec votre correspondant par les réseaux les moins onéreux.

Courrier

Reçu à l’adresse personnelle

Vous pouvez (4 jours au moins avant de partir) charger la poste, contre une taxe forfaitaire, d’assurer sa réexpédition, à condition que votre adresse de vacances soit en France.


Si le concierge, un parent, un voisin… accepte de s’en charger, la poste lui facilite la tâche en vous offrant des enveloppes gratuites de réexpédition. Où recevoir son courrier à l’étranger ?


Dans la plupart des cas, le routard moyen ne connaît personne dans le pays où il se rend. Il n’a aucune adresse particulière où se faire expédier son courrier.

 

Poste restante

 

L’adresse la plus souvent utilisée. C’est cependant dans les postes restantes que vos lettres ont le plus de chance de s’égarer (rarement dans les pays industrialisés ; plus souvent au Moyen-Orient, en Asie et surtout en Amérique du Sud).


Remarque : poste restante en anglais se dit aussi « poste restante ».


– L’adresse s’écrit :
prénom, NOM
Poste restante
General Post Office
Ville, Pays.
Avantage : vous n’avez pas à connaître l’adresse exacte.

 

 

 

L'e-mail

À l'heure de l'Internet, l'e-mail est le moyen le plus rapide, et peut être le moins coûteux pour communiquer d'un bout à l'autre de la planète.

Les cybercafés fleurissent un peu partout dans tous les pays du monde, même à des endroits parfois inattendus ! 

 

S'adapter

 

« Jamais la connerie n’a parcouru autant de kilomètres », a dit Yvan Audouard. Sans vouloir dicter la ligne de conduite des autres, nous tenons à désapprouver l’attitude de certains voyageurs au long cours

 

Regardez autour de vous, observez la tenue des gens, leurs gestes, leurs attitudes. Sans les singer, faites-en autant. Si vous respectez ceux que vous dérangez chez eux, ils vous respecteront.

N’oubliez jamais que vous n’êtes pas chez vous, donc c’est à vous de vous adapter aux coutumes, traditions, même si parfois elles vous semblent désuètes. CE N’EST PAS À VOUS DE JUGER.


Le voyage, c’est plus qu’un appareil photo en balade, c’est surtout un état d’esprit (air connu). La notion d’horaire n’existe plus dans le désert, et la pause-thé est un moment très important. Elle ne retarde pas le voyage, elle en fait partie.


En un mot, en voyage, c’est vous l’étranger, pas les autres.

 

Quelques réflexions pour vous faire des amis

 

Sans être un adepte inconditionnel de Dale Carnegie il est certain que ses méthodes, qu’il enseigne dans le monde entier, sont souvent efficaces (au moins pour faire sa fortune).


La communication avec les gens est faite de mille choses très simples et à la fois très complexes. Il suffira souvent d’un regard, d’un sourire ou d’une poignée de main.

Bon, voici donc quelques tuyaux qui ont fait leurs preuves :


– avoir une connaissance, même succincte, de la langue locale. Si vous faites l’effort d’apprendre quelques mots de vocabulaire, le contact s’établira plus facilement.


– Ne jamais critiquer, condamner ou se plaindre.


– Ne pas perdre de temps à essayer d’impressionner l’autre.


– Ne jamais dire du mal de quelqu’un.


– Faire des appréciations « sincères ».


– Ne jamais parler de soi-même. Tout le monde s’en fiche.


– Sourire, surtout lorsque vous ne comprenez pas votre interlocuteur. C’est un excellent mot passe-partout.


– Se rappeler le nom des gens.


– Savoir écouter.

 

Le stress du voyage et le choc des cultures

 

Voyager doit être un plaisir. Et pour que ce plaisir demeure, autant faire en sorte que tout se passe pour le mieux, y compris sur le plan psychologique.

Donc, sachez déjà où vous allez mettre les pieds et quelles difficultés vous allez rencontrer. Déterminez clairement vos envies et acceptez vos limites.

Vous ne partez pas pour prouver quelque chose au monde. Même si tout cela paraît évident, combien de routards sont rentrés écœurés d’un voyage simplement parce qu’il s’étaient « trompés » de destination et étaient partis vers quelque chose de trop difficile pour eux.

Comme le reste, voyager s’apprend aussi.

Alors plutôt que de s’en aller seul un an à l’autre bout du monde, ne vaut-il pas mieux se tester et débuter sur des pays proches et des durées moins longues, surtout si l’on n’est jamais sorti d’Europe plus de trois semaines ou que l’on est toujours parti en voyage organisé ? 

En voyageant, on rencontre des cultures très différentes de la sienne, on change ses habitudes, on perd ses repères.

Alors allez-y prudemment et n’essayez pas systématiquement de voir et de comprendre les choses à la manière occidentale.

Relativisez, prenez si nécessaire vos distances, et dans les pays très pauvres, pas d’apitoiement inutile, vous ne changerez pas le monde, ou alors restez pour aider.

Quant au stress, voire l’angoisse, que l’on peut parfois éprouver en voyage, diminuez-les en adaptant votre rythme à votre état. Tant pis si le programme que vous vous étiez fixé n’est pas respecté. Là aussi, il peut être utile de ne pas réagir toujours en occidental, notamment pour tout ce qui concerne les questions d’horaires et de confort. Encore une fois, relativisez et essayez de voir les choses de manière positive ; vous êtes après tout en vacances.

Enfin, pour de longs voyages ou entre deux difficultés, prévoyez des haltes de quelques jours dans des endroits que vous trouvez sympas. Et à l’occasion, n’hésitez pas à vous offrir le bon resto ou le super hôtel. Même si vous avez l’impression de ne rien faire ou de gaspiller votre argent, vous rechargerez au moins vos batteries et continuerez d’un bon pied la suite du voyage.

Pour mieux communiquer

Que ce soit pour communiquer en profondeur avec le plus grand nombre ou simplement obtenir, une fois sur place, le minimum d’informations nécessaires au bon déroulement de son périple, le voyageur se doit de connaître au moins les rudiments d’une, sinon plusieurs langues.


Si on n’a pas la chance d’être polyglotte, on peut se consoler en se disant que, pour voyager, un petit vocabulaire de base peut être suffisant. C’est à cet effet qu’ont été créées les traductrices multi-langues de poche. De 4 à 10 langues traduites par mots ou phrases pour venir au secours de ceux qui se sentent vraiment peu doués.


Mais de toute façon, l’anglais étant de plus en plus répandu, le nombre de langues vraiment indispensables au voyageur reste limité. Dans quasiment tous les coins du monde, on trouvera presque toujours quelqu’un ayant quelques notions de cette langue. Utile donc de prévoir son dictionnaire.


Notons que la langue officielle d’un pays n’est pas forcément employée par tout le monde, et l’on trouvera parfois des populations qui s’exprimeront dans une langue ou un dialecte local.

En pratique, avec seulement 30 ou 40 mots on peut arriver à dormir, manger et demander son chemin sans trop de difficultés, même s’il faut ensuite comprendre les réponses.

Dans ce cas, pas la peine de trop se préoccuper de la grammaire, autant aller au plus simple. Par exemple, plutôt que d’apprendre des mots et leurs contraires, mieux vaut connaître et employer un terme de négation en remplacement (ex. : « bon » et « pas bon »), et si vous dites « je suis hier » pour « j’étais », tout le monde comprendra.

Il ne faut pas oublier non plus que la communication passe aussi par les gestes et autres formes d’expression possibles et imaginables.

À un autre niveau, avec 500 mots environ et quelques notions grammaticales, on peut parfaitement se faire comprendre et saisir l’essentiel du discours des autres (environ 10 % des Français ne disposent d’un vocabulaire usuel que de 500 mots… de français). Bien entendu, faut-il encore apprendre ce minimum. Comme pour beaucoup de choses, cela dépendra évidemment de sa motivation et de sa volonté, surtout si l’on a décidé d’apprendre seul.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OÙ S’INFORMER ?

En matière de tourisme solidaire comme dans tout type de tourisme alternatif, c’est la jungle dès qu’il s’agit d’identifier le bon interlocuteur. Et pas seulement pour le néophyte ! Dans toutes les enquêtes d’opinion, l’argument qui freine les bonnes intentions est toujours le même : à qui faire confiance ? Voyagistes plus ou moins vertueux, communautés ou sites d’accueil plus ou moins transparents, terminologies utilisées à tort et à travers, le tourisme solidaire est autant victime que le commerce équitable ou l’agriculture biologique de « contrefaçons ». Et pourtant, les acteurs du tourisme solidaire sont aujourd’hui de plus en plus clairement identifiés.

ATES
L’ATES fédère une vingtaine d’associations qui proposent des voyages solidaires dans près d’une cinquantaine de pays. Sélectionnées sur la base d’une grille de critères éthiques rigoureux, elles travaillent toutes selon une même démarche qui favorise le développement local des régions d’accueil, et toujours dans le cadre d’un partenariat équilibré avec les populations locales (une somme qui correspond à un minimum de 5 % du prix du voyage est également allouée à un fonds de développement). Dans tous les cas, la découverte d’une région et du mode de vie de ses habitants restent le motif premier du séjour.

Echoway 
À l’inverse de l’ATES, cette association s’adresse aux voyageurs individuels qui cherchent au cours d’un voyage un lieu où poser leur sac à dos et prendre le temps d’appréhender le pays dans lequel ils sont. Par l’entremise de voyageurs solidaires chapeautés par une équipe de professionnels du tourisme, sociologues, anthropologues, Echoway recense ainsi des sites expertisés selon des critères économiques, sociaux et environnementaux rigoureux. Ces lieux d’accueil, bien souvent d’hébergement, souffrent pour la plupart du manque de moyens pour promouvoir leur activité à l’étranger. Au travers de son site Internet, l’association offre ainsi une visibilité unique à plus de 150 communautés ou initiatives solidaires à travers le monde, avec descriptifs et photos à l’appui.

Voyager Autrement 
Cette agence propose d'aller à la rencontre de ceux qui œuvrent pour le développement de leur pays (associations locales, ONG, enseignants, médecins, etc.), avec un grand nombre de destinations à son actif en Afrique, Asie et Amérique latine. Il est ici question de partage d’expérience, de sensibilisation aux projets d’économies alternatives, objectifs couplés à la découverte plus classique d’un pays et de son patrimoine. Les prestataires locaux sont privilégiés, de l’hébergement au transport aérien, et les voyages se font en petits groupes de 10 à 20 personnes maximum. Enfin, Voyager Autrement reverse, en fonction de son chiffre d’affaires, une somme annuelle de 6 000 à 9 000 € aux associations qui accueillent les voyageurs.

Congés solidaires
Pour bénéficier du soutien de votre entreprise à l’occasion d’un projet de voyage solidaire, consultez notre dossier sur le congé solidaire.

 

 voyager écolo et solidaire

 

 c’est aussi voyager en évitant de consommer inutilement, de recourir à des énergies non renouvelables et d’utiliser des produits non recyclables. Rappelons que dans beaucoup de pays, le recyclage ne reste encore qu’une vue de l’esprit !

Première ressource vitale inégalement répartie dans les pays du sud, l’eau, lorsqu’elle est consommée en bouteille plastique, devient aussi une source de pollution.

Opter pour un filtre à eau, des pastilles de désinfection type Micropur et pourquoi pas un dessalinisateur, permet de réduire son impact sur l’environnement.

Pour limiter la pollution des sols et des cours d’eau, mieux vaut également utiliser des cosmétiques naturels (huiles essentielles, savon et shampoing bio), voire des traitements médicaux comme les gels à l’aloe vera.

Même topo pour nettoyer ses vêtements : il existe des alternatives naturelles efficaces, sans phosphates, et souvent méconnues comme la noix de lavage indienne. Et pour limiter les contenants, utilisez des flacons réutilisables comme ceux proposés par Nalgene.

L’utilisation de l’énergie solaire (mallette solaire, chargeurs solaires) ou de lampes à base consommation type LED permet également à la fois d’apaiser des craintes en termes de confort et de lutter contre le gaspillage. Plus besoin ainsi d’utiliser des piles polluantes non retraitées sur place.



Fini le stress de la vie citadine, vous êtes parti renouer avec la nature. Vous contemplez un paysage immaculé en songeant à la beauté de notre planète.

Soudain, une envie de pipi. Vous contournez un rocher, et là... Apparemment, vous n'êtes pas le premier à être passé par là ! Mouchoirs en papier, canettes écrasées... Ah, ces touristes, ils n'ont aucun respect pour la nature !

Mais vous, avez-vous pensé à ce qu'allait devenir la peau de banane que vous venez de jeter ? Elle mettra de huit à dix mois pour se décomposer.

D'ici là, on peut parier que d'autres déchets "biodégradables" seront venus compléter le tableau. On oublie souvent qu'un geste anodin prend des proportions spectaculaires quand il est imité par des centaines de voyageurs.

Et comme l'industrie du tourisme (terme révélateur !) est devenue phénomène de masse, le constat est cinglant : voyager est devenu un facteur de pollution de notre planète.

En prenant de bonnes habitudes, sans pour autant fournir d'efforts surhumains, vous pouvez limiter l'impact de votre passage.

En commençant par le choix de votre moyen de transport...

Voici une série de réflexes écolos à avoir en voyage, à la mer, en randonnée ou dans un pays lointain, mais aussi au contact des animaux sauvages.

Loin de nous l'idée de vous attribuer un bonnet d'âne à chaque fois que vous prenez l'avion ! Mais si chacun fait attention, alors peut-être que les suivants pourront eux aussi profiter des merveilles de notre planète.

 

 

 



07/12/2015
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