on the road again

on the road again

il est arrivé!

« IL » est parmi nous !

 

Il est apparu sans bruit, modeste comme à son habitude. Avec lui, il a amené ses copines, Madame le jour, Mesdames couleurs, Madame senteur. A peine s’est il installé que les fenêtres se sont ouvertes, que les sourires se sont affichés. Il y a une forme de légèreté et de grâce qui se sont manifestées.

 

Il a le pouvoir de relancer le désir qui est en nous. Il est toujours là, comme s’il nous attendait patiemment chaque année. Il ravive dans son sillage, un imaginaire de films aimés, de paysages familiers, de lectures nomades, d’écrits, de voyages, de rencontres.

 

Dans sa simplicité, il met en valeur les choses d’une manière poétique. Il fait renaitre une réalité mystérieuse dont le sens apparaît à travers notre vision du monde, des objets, des personnes, des formes, des sons, des paroles, du temps avec des mots pour le dire plus exactement. Il nous rappelle à quel point l’équilibre régit nos vies.

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Après être sortis de l’intimité de l’hiver, il nous appelle. Il nous demande de sortir de nos corps emmitouflés. Nous regardons alors le bleu du ciel, le soleil en son Zénith et nous aspirons toujours quelque chose qui se mariera avec les mots espoir et réalité.

 

Il nous prépare à l’été.

 

Il nous permet de changer le banal et l’ordinaire des jours en allure exceptionnelle. Il habille nos vies de ses pensées fugaces. Il laisse imaginer que nous pourrons transformer la vie et les êtres qui la traversent.

 

Il a un pouvoir de séduction qui ne laisse pas indifférent. Il libère les passions secrètes qui se sont rêvées. Il est symphonie d’un monde en mouvement, charriant le désordre et la beauté.

 

Il permet le temps pour écrire des mots d’amour sur les murs d’aujourd’hui. Il est joyeux comme un début de révolution. Il nous parle de la poésie de l’imagination, de la tendresse, de la révolte des mots et des êtres. Il permet l’alchimie des musiques et du romanesque.

 

Pour ma part, j’ai pris mon ordinateur, j’ai ouvert une page vierge où j‘ai posé des mots pour le saluer. C’est étrange depuis qu’il est apparu, mon écriture a plus de rythme, de musicalité. Je suis comme apaisé. Mon imagination renait, débordante.

 

Je vous en ai parlé sans le nommer, il est aujourd’hui sur toutes les lèvres.

« Il », vous avez deviné ………………………………………. C’est le printemps.

 

Jurek, 20/03/2016

 

 



20/03/2016
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