on the road again

Voyager à vélo, c’est se déplacer sur terre sans moyen motorisé. Le moteur principal, c’est soi. Il n’est pas nécessaire d’être un athlète pour faire un périple comme le mien ou le tour du monde. Ce n’est pas du sport intense mais de l’endurance. (Vitesse moyenne 24 km /h). Il suffit tout simplement avoir du temps et de rouler surtout à son rythme. Je pense encore que le vélo est le moyen de déplacement le plus utilisé au monde.

Voyager à vélo demande un investissement de base plus important qu’un marcheur ; mon vélo couché vaut 2100 €. Il faut des outils, des accessoires, de l’équipement de camping, des habits adaptés.

Mais une fois cet investissement, le vélo devient extrêmement économique. On peut  transporter un poids plus lourd que le marcheur.

Une fois, bien équipé et les bases de la mécanique maîtrisées, l’aventure qui nous attend est surtout limitée par notre audace, notre imagination et le temps dont on dispose.

Comme tous les voyages  lents, voyager à vélo est une ouverture à la rencontre de l’autre. Vivre « physiquement » le voyage ; arriver dans un lieu à vélo, c’est permettre aux personnes de vous voir et invite à la rencontre.